Hélène Bessette : 52 minutes sur Fréquence Protestante

Réécoutez l’émission de Michelle Gaillard avec Claudine Hunault, Julien Doussinault et Cédric Jullion.

En direct, des extraits de Grande Balade, que vous découvrirez à Avignon, de La Route bleue, l’un des premiers romans poétiques d’Hélène Bessette, et de l’Élégie pour une jeune fille en noir, poème inédit, comme il sera lu à Cerisy.

Grande Balade, au festival d’Avignon : Du 6 au 24 juillet 2018, 15h00, à la Scierie (Le Studio), avec Claudine Hunault et Cédric Jullion. Réservations : reservations@judith-productions.com.

L’Attentat poétique, colloque de Cerisy, du 20 au 27 août 2018. Inscrivez-vous : http://www.ccic-cerisy.asso.fr/inscription.html.


Adhésion et souscription en ligne :
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#OFF18 #CENTENAIRE_LNB7 #GRANDEBALADE #JUDITHPRODUCTIONS

Hélène Bessette sur Fréquence Protestante

Claudine Hunault et Cédric Jullion étaient les invités de Clin d’œil présenté par Michèle Gaillard sur Fréquence Protestante pour évoquer leur performance, Grande balade, qui sera créée le jeudi 18 janvier à la Maison de la Poésie (Paris), à 20h00, lors de la soirée inaugurale du Centenaire Hélène Bessette.

Réécoutez ou téléchargez l’émission :

Et n’oubliez pas de réserver sur le site de la Maison de la Poésie.


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#CENTENAIRE_LNB7

Soirée inaugurale du Centenaire Hélène Bessette

Nous sommes heureux de vous annoncer la soirée inaugurale du Centenaire Hélène Bessette qui se tiendra à la Maison de la poésie (Paris) le jeudi 18 janvier 2018 à 20h00 avec la création de Grande balade, une performance musicale et poétique interprétée par Claudine Hunault et Cédric Jullion.

Réservez dès aujourd’hui votre place sur le site de la Maison de la poésie en cliquant sur ce lien.


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Ce qu’a été « SAISIR LNB7 »

Une expérience imaginée comme une grande première. Ce qu’on n’avait encore jamais fait, de se réunir dans une bibliothèque pour saisir collectivement le texte inédit d’une romancière toujours au bord de l’oubli. Cela se passe le 11 novembre 2017, à la Maison de la Poésie à Paris. Le Gang du Roman Poétique, fraîchement reconstitué, révèle On ne vit que deux fois au public. On dispose un tapis, quelques lampes dans les coins, des fauteuils, des coussins. Sur des tables, sur des pupitres, les romans, les exemplaires Gallimard, les exemplaires Léo Scheer, les exemplaires du Nouvel Attila, une copie du manuscrit, des romans inédits. Hélène Bessette est là, dans l’atmosphère feutrée. Au fond de la bibliothèque, un ordinateur, une imprimante. Des fruits. De l’eau.

La belle surprise de constater que dès l’horaire d’ouverture, tellement se présentent à l’entrée, sans discontinuer, que nous sommes obligés de faire des listes d’attente. Nous le savons déjà : tout le monde n’entrera pas, ni pour voir ce qui s’y passe, ni pour copier son propre extrait qu’on rêvait d’emporter. Tout le monde ne restera pas, de 15 heures à la dernière page.

Alors, il faudra relater.

Claudine Hunault prend la parole. Elle s’apprête à lire en continu, huit heures durant, dans une double écoute, du texte et de l’autre, qui est là, à qui elle donne à entendre les phrases, qui les saisit et entre ainsi dans l’écriture d’Hélène Bessette. Une expérience inédite d’actrice.

Hélène Bessette, romancière, qui est apparue en 1953, a disparu en 1973, nous est revenue de 2006 à 2012, et qui réapparaît depuis mai 2017.

Le temps de la lecture s’installe. Le temps de la saisie aussi. Nos repères se métamorphosent. On pense d’abord qu’il faudrait aller plus vite, mais le rythme s’adaptant à celle ou celui qui écrit, finalement, ralentit la lecture se faisant comme on ne l’a jamais vécue, ni en parcourant un livre, ni en lisant à haute voix à un public attentif. Lecture précieuse. On ne voudrait pas se tromper, ni de mot, ni de sens. Hélène Bessette y avait sans doute pensé, car elle répète ce qui doit se répéter, pour mieux mémoriser. Le public entre, sort, circule. On lit, donc. On écoute. On écrit. On pense être « de l’extérieur » lorsque, juste, nous regardons faire, mais nous sommes tous inclus, par notre seule présence.

On entre avec la romancière dans la manière qu’elle a de se raconter, timidement. C’est un Petit Livre sans prétention, qui en dira beaucoup. On le saura plus tard. D’abord, Hélène Bessette rappelle comment se fait la rencontre avec les premiers défenseurs de son œuvre, un soutien dont l’histoire va parcourir vingt ans, jusqu’à la mort de Queneau.

Les faits marquants d’une vie défilent. Un mariage, deux fils, un divorce, un procès qui coûte toute une vie pour avoir utiliser un patronyme une première fois. La sentence, terrifiante. On s’était trompé. On avait mal analysé. Alors, Hélène Bessette évoque elle-même ses livres, ce qu’ils ont vécu, comment elle les a pensés, puis écrits. Le public constate qu’ils sont là, exposés, parmi nous. Peu à peu, ils circulent, en silence. On les feuillette. Des personnes en copient des extraits sur un cahier.

Le texte que nous entendons nous révèle que tous ces livres n’ont quasiment pas existé, à part, peut-être, le premier, avec cette mention singulière : « Enfin du nouveau ». Ils n’étaient pas visibles, ni avec une jaquette qui aurait annoncé qu’un tel ou un tel avait des voix pour un prix littéraire, ni dans les vitrines, ni même dans les librairies. Il ne reste qu’une mystérieuse question. Que sont-ils devenus ? Et on les voit, là. Lili pleure, dont Hélène Bessette parle tant. La lecture continue. Chaque roman apparaît. MaternA, Vingt minutes de silence, Les Petites Lecocq, La Tour, La Route bleue. C’est donc bien de cela dont il est question, principalement. D’une œuvre. De comment elle s’écrit dans la lenteur. De comment un roman se recommence lorsqu’une version est refusée. De comment un manuscrit trop important se divise en trois pour tenter trois chemins d’aventures. De comment le hasard des publications confronte chez un même auteur la littérature-lecture et la littérature expérimentale. Les livres deviennent des personnages. Ils prennent vie. On empêche qu’ils soient lus. Jusqu’à fausser l’image de la romancière. « C’est ça, Hélène Bessette ? ».

Oui, c’est ça, Hélène Bessette. Le livre qu’on a raté. La phrase qu’on n’a pas lue. L’événement qui nous a échappé. La durée, impressionnante, qui s’étale peu à peu, entre deux publications, puis les livres plantés comme des stèles, des titres qui disparaissent, des romans que personne n’a jamais lus. Elle ne fait plus qu’évoquer. C’était ce qu’elle avait voulu faire, puis ce qu’elle avait fait. On ne sait plus. Elle nous explique. Nous comprenons une première vie, une seconde vie, que nous donnons naissance à la troisième. Nous voyons sur une même table Lili pleure, Le Bonheur de la nuit, Si, Garance Rose. Les trois vies évoquées, sont là, sous nos yeux. On feuillette les romans inédits, la biographie. On se dit : il faut continuer.

À lui donner vie.
À la donner à lire.


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On ne vit que deux fois, un inédit d’Hélène Bessette

Dans une petite semaine, nous nous retrouverons à la Maison de la Poésie, à Paris (passage Molière – 157, rue Saint Martin). Nous découvrirons, et nous saisirons, ensemble, On ne vit que deux fois, un inédit d’Hélène Bessette.

Nous tournerons cette première page et le texte se dévoilera à nous.

« SAISIR LNB7 » à la Maison de la poésie à Paris, le samedi 11 novembre 2017, de 15 heures à la dernière page.

Tous les renseignements, sur le site de la Maison de la poésie :
http://www.maisondelapoesieparis.com/events/saisir-lnb7/

« SAISIR LNB7 » à la Maison de la poésie à Paris, le 11 novembre 2017, de 15 heures à la dernière page

Dans le cadre de Paris en toutes lettres, le Gang du Roman Poétique, le label Othello et les éditions du Nouvel Attila vous invitent à vivre la révélation publique d’un texte inédit d’Hélène Bessette. Dans le confort feutré de la bibliothèque de la Maison de la Poésie, vous saisirez, sous la lecture de Claudine Hunault, la page qui vous sera offerte au format où elle sera éditée. Vous pourrez aussi assister à ce qui se réalisera sous vos yeux, et ainsi entrer dans la fabrique d’une œuvre complète et d’une maison d’édition.

Nous avons souhaité créer cette nouvelle expérience car elle nous lie d’une manière très singulière à l’écriture de Bessette, à ce qu’elle fut dans sa solitude.

« SAISIR LNB7 », c’est l’entendre parler, c’est lui redonner sa voix telle que nous la connaissons, si rare, à travers son entretien avec Jean Paget en 1967. C’est entendre l’oralité de cette langue si sincère. C’est la voir, en direct, revivre au présent.

Tous les renseignements sur le site de la Maison de la poésie :
http://www.maisondelapoesieparis.com/events/saisir-lnb7/

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