[Après-Imec] – La bibliographie de Stéphanie Bess Dothy

Les chercheurs vont être contents, nous avons enfin réussi à reconstituer la bibliographie de Stéphanie Bess Dothy qui met brutalement fin à sa carrière littéraire en 1967 :

Un premier roman après quelques poèmes dont l’héroïne s’appelait Marie-Rose, jetés au feu.
Un autre premier roman, publié dans La Voix du Sud.
Lulu de Camargue, prix Maze de la Brasserie Les Cadrans
Le Rayon vert
Nuit du Sud
La Rupture
Un gros manuscrit
Avenue de la Nuit, grand poème de cent pages et une pièce de théâtre, brûlés.
L’École est fermée
Vingt minutes avec mon père
Les Petites Noémi dont la Romancière fait deux versions.
La légende de Fifi Bulle d’air
Solo pour une clarinette, sorte d’inédit qui circule avec « Contre l’obsession sexuelle » en première page et un ajout de cinquante pages en janvier 1963, sous-titré « Six ».
À la force du poignet, entièrement réécrit.
Une pièce de théâtre, refusée mais non brûlée.
Jane de Chraume
Un Manifeste de 1958
Françoise, retourné, alors que commence en même temps un travail très nouveau.
Un manuscrit de peinture.
Pourquoi la nuit est-elle violette ? (Nouveau titre de La Rupture, car il semble qu’à cette époque, il y avait déjà trop de Ruptures)
Une Mise au point
Le Soleil de glace
Une phrase retrouvée qui avait été retirée de Pourquoi la nuit est-elle violette ? : « Ainsi j’aurai dirigé ma vie de bout en bout ».
Appelez 69-02, sous-titré « Mais où sont donc passés les Maréchaux ».


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Déduction fiscale 2017

Nous avons presque atteint les 50 % de notre montant global et nous vous en remercions.

Avant de finir l’année, nous voulions vous informer que les sommes versées au GRP donnent droit à une déduction fiscale de 66% du versement.

Ce n’est qu’un exemple, mais si le montant de votre cotisation/souscription est de 100 EUR, il devient 34 EUR après déduction fiscale.

Ainsi, si vous souhaitez donner l’équivalent de 100 EUR, votre montant peut atteindre 295 EUR.

Pour bénéficier de cette déduction fiscale pour l’année 2017, les règlements doivent nous être parvenus avant le 31 décembre 2017.

Pour rappel, vous pouvez remplir le bulletin d’adhésion et de souscription, en ligne, en cliquant ici.

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Très belles fêtes de fin d’année à tous.

Soirée inaugurale du Centenaire Hélène Bessette

Nous sommes heureux de vous annoncer la soirée inaugurale du Centenaire Hélène Bessette qui se tiendra à la Maison de la poésie (Paris) le jeudi 18 janvier 2018 à 20h00 avec la création de Grande balade, une performance musicale et poétique interprétée par Claudine Hunault et Cédric Jullion.

Réservez dès aujourd’hui votre place sur le site de la Maison de la poésie en cliquant sur ce lien.


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Avec tous nos remerciements

Vous avez « toujours rêvé (secrètement) d’appartenir à un gang », et vous nous l’écrivez si « amicalement », que vos délicates attentions, vos soutiens qui affluent, nous touchent sincèrement et révèlent à quel point tout ce que nous sommes aujourd’hui est avant tout, à toujours, le jeu d’une correspondance entre nous, par les phrases, les romans que nous nous offrons à lire ou à écrire.

Grâce à vous, le Gang du Roman Poétique prend forme et avec lui, tous les événements d’une année entière de consécration se préparent au niveau où l’œuvre de notre Romancière l’a porté.

Soyez tous remerciés chaleureusement et continuons de partager ce lien qui nous unit.


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Ce qu’a été « SAISIR LNB7 »

Une expérience imaginée comme une grande première. Ce qu’on n’avait encore jamais fait, de se réunir dans une bibliothèque pour saisir collectivement le texte inédit d’une romancière toujours au bord de l’oubli. Cela se passe le 11 novembre 2017, à la Maison de la Poésie à Paris. Le Gang du Roman Poétique, fraîchement reconstitué, révèle On ne vit que deux fois au public. On dispose un tapis, quelques lampes dans les coins, des fauteuils, des coussins. Sur des tables, sur des pupitres, les romans, les exemplaires Gallimard, les exemplaires Léo Scheer, les exemplaires du Nouvel Attila, une copie du manuscrit, des romans inédits. Hélène Bessette est là, dans l’atmosphère feutrée. Au fond de la bibliothèque, un ordinateur, une imprimante. Des fruits. De l’eau.

La belle surprise de constater que dès l’horaire d’ouverture, tellement se présentent à l’entrée, sans discontinuer, que nous sommes obligés de faire des listes d’attente. Nous le savons déjà : tout le monde n’entrera pas, ni pour voir ce qui s’y passe, ni pour copier son propre extrait qu’on rêvait d’emporter. Tout le monde ne restera pas, de 15 heures à la dernière page.

Alors, il faudra relater.

Claudine Hunault prend la parole. Elle s’apprête à lire en continu, huit heures durant, dans une double écoute, du texte et de l’autre, qui est là, à qui elle donne à entendre les phrases, qui les saisit et entre ainsi dans l’écriture d’Hélène Bessette. Une expérience inédite d’actrice.

Hélène Bessette, romancière, qui est apparue en 1953, a disparu en 1973, nous est revenue de 2006 à 2012, et qui réapparaît depuis mai 2017.

Le temps de la lecture s’installe. Le temps de la saisie aussi. Nos repères se métamorphosent. On pense d’abord qu’il faudrait aller plus vite, mais le rythme s’adaptant à celle ou celui qui écrit, finalement, ralentit la lecture se faisant comme on ne l’a jamais vécue, ni en parcourant un livre, ni en lisant à haute voix à un public attentif. Lecture précieuse. On ne voudrait pas se tromper, ni de mot, ni de sens. Hélène Bessette y avait sans doute pensé, car elle répète ce qui doit se répéter, pour mieux mémoriser. Le public entre, sort, circule. On lit, donc. On écoute. On écrit. On pense être « de l’extérieur » lorsque, juste, nous regardons faire, mais nous sommes tous inclus, par notre seule présence.

On entre avec la romancière dans la manière qu’elle a de se raconter, timidement. C’est un Petit Livre sans prétention, qui en dira beaucoup. On le saura plus tard. D’abord, Hélène Bessette rappelle comment se fait la rencontre avec les premiers défenseurs de son œuvre, un soutien dont l’histoire va parcourir vingt ans, jusqu’à la mort de Queneau.

Les faits marquants d’une vie défilent. Un mariage, deux fils, un divorce, un procès qui coûte toute une vie pour avoir utiliser un patronyme une première fois. La sentence, terrifiante. On s’était trompé. On avait mal analysé. Alors, Hélène Bessette évoque elle-même ses livres, ce qu’ils ont vécu, comment elle les a pensés, puis écrits. Le public constate qu’ils sont là, exposés, parmi nous. Peu à peu, ils circulent, en silence. On les feuillette. Des personnes en copient des extraits sur un cahier.

Le texte que nous entendons nous révèle que tous ces livres n’ont quasiment pas existé, à part, peut-être, le premier, avec cette mention singulière : « Enfin du nouveau ». Ils n’étaient pas visibles, ni avec une jaquette qui aurait annoncé qu’un tel ou un tel avait des voix pour un prix littéraire, ni dans les vitrines, ni même dans les librairies. Il ne reste qu’une mystérieuse question. Que sont-ils devenus ? Et on les voit, là. Lili pleure, dont Hélène Bessette parle tant. La lecture continue. Chaque roman apparaît. MaternA, Vingt minutes de silence, Les Petites Lecocq, La Tour, La Route bleue. C’est donc bien de cela dont il est question, principalement. D’une œuvre. De comment elle s’écrit dans la lenteur. De comment un roman se recommence lorsqu’une version est refusée. De comment un manuscrit trop important se divise en trois pour tenter trois chemins d’aventures. De comment le hasard des publications confronte chez un même auteur la littérature-lecture et la littérature expérimentale. Les livres deviennent des personnages. Ils prennent vie. On empêche qu’ils soient lus. Jusqu’à fausser l’image de la romancière. « C’est ça, Hélène Bessette ? ».

Oui, c’est ça, Hélène Bessette. Le livre qu’on a raté. La phrase qu’on n’a pas lue. L’événement qui nous a échappé. La durée, impressionnante, qui s’étale peu à peu, entre deux publications, puis les livres plantés comme des stèles, des titres qui disparaissent, des romans que personne n’a jamais lus. Elle ne fait plus qu’évoquer. C’était ce qu’elle avait voulu faire, puis ce qu’elle avait fait. On ne sait plus. Elle nous explique. Nous comprenons une première vie, une seconde vie, que nous donnons naissance à la troisième. Nous voyons sur une même table Lili pleure, Le Bonheur de la nuit, Si, Garance Rose. Les trois vies évoquées, sont là, sous nos yeux. On feuillette les romans inédits, la biographie. On se dit : il faut continuer.

À lui donner vie.
À la donner à lire.


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On ne vit que deux fois, un inédit d’Hélène Bessette

Dans une petite semaine, nous nous retrouverons à la Maison de la Poésie, à Paris (passage Molière – 157, rue Saint Martin). Nous découvrirons, et nous saisirons, ensemble, On ne vit que deux fois, un inédit d’Hélène Bessette.

Nous tournerons cette première page et le texte se dévoilera à nous.

« SAISIR LNB7 » à la Maison de la poésie à Paris, le samedi 11 novembre 2017, de 15 heures à la dernière page.

Tous les renseignements, sur le site de la Maison de la poésie :
http://www.maisondelapoesieparis.com/events/saisir-lnb7/

« SAISIR LNB7 » à la Maison de la poésie à Paris, le 11 novembre 2017, de 15 heures à la dernière page

Dans le cadre de Paris en toutes lettres, le Gang du Roman Poétique, le label Othello et les éditions du Nouvel Attila vous invitent à vivre la révélation publique d’un texte inédit d’Hélène Bessette. Dans le confort feutré de la bibliothèque de la Maison de la Poésie, vous saisirez, sous la lecture de Claudine Hunault, la page qui vous sera offerte au format où elle sera éditée. Vous pourrez aussi assister à ce qui se réalisera sous vos yeux, et ainsi entrer dans la fabrique d’une œuvre complète et d’une maison d’édition.

Nous avons souhaité créer cette nouvelle expérience car elle nous lie d’une manière très singulière à l’écriture de Bessette, à ce qu’elle fut dans sa solitude.

« SAISIR LNB7 », c’est l’entendre parler, c’est lui redonner sa voix telle que nous la connaissons, si rare, à travers son entretien avec Jean Paget en 1967. C’est entendre l’oralité de cette langue si sincère. C’est la voir, en direct, revivre au présent.

Tous les renseignements sur le site de la Maison de la poésie :
http://www.maisondelapoesieparis.com/events/saisir-lnb7/

Vous pouvez aussi vous inscrire sur notre liste de diffusion.

À cent jours de l’année du centenaire

À cent jours de l’année 2018, nous sommes heureux de vous communiquer quelques bonnes nouvelles :

– Le Gang du Roman Poétique (GRP), que notre romancière avait fondé dans les années 1950, a été reconstitué. Les objectifs de cette association collégiale sont la valorisation, la diffusion et le rayonnement de l’œuvre d’Hélène Bessette sous toutes ses formes (artistiques, culturelles, commerciales). Les membres fondateurs sont : Claudine Hunault, Laure Limongi, Julien Doussinault et Cédric Jullion. Pour contacter le Conseil d’Administration, il vous suffit d’écrire à grp@bessette.fr.

– De nombreux événements s’organisent pour commémorer le centenaire de la naissance d’Hélène Bessette sous l’étiquette « CENTENAIRE LNB7 ». Nous ferons le relai de toutes ces informations et nous inscrirons le colloque au cœur de toutes ces manifestations, puisque c’est lorsque nous serons tous à Cerisy que nous organiserons la soirée anniversaire, en août 2018.

– Le deuxième volume de l’œuvre complète vient de paraître aux éditions du Nouvel Attila. Courez chez votre libraire pour (re)découvrir Garance Rose qui avait été publié en 1965 chez Gallimard.

– Nous lancerons très prochainement une infolettre pour vous communiquer tout ce qu’il sera utile de savoir pour ne pas rater l’événement Cerisy, notre « Attentat poétique » à tous. Si vous ne l’avez pas encore fait, inscrivez-vous sur notre liste de diffusion. Réservez déjà vos dates. Le colloque se tiendra du 20 au 27 août 2018, et il n’aura lieu qu’une seule fois, sous cette forme.

L’attentat poétique

Nous sommes heureux de vous confirmer qu’un colloque Hélène Bessette aura bien lieu au Centre Culturel International de Cerisy du 20 au 27 août 2018.

Ce colloque sera l’occasion de fêter le centenaire de la naissance d’Hélène Bessette et de mettre en travaux l’étude de son œuvre complète.

La direction du colloque est assurée par Claudine Hunault, Julien Doussinault et Cédric Jullion.

Nous vous tiendrons régulièrement informés sur ce site, mais vous pouvez déjà consulter la programmation du CCIC sur cette page : http://www.ccic-cerisy.asso.fr/programme.html.

Pour nous contacter, une seule adresse : colloque@bessette.fr.